22 septembre 2024, 11:30 – 12:30 | Journée patrimoine – Mélodies de Fauré à Poulenc

Dimanche 22 septembre 11h30 : Mélodies de Fauré à Poulenc
avec les Lauréates de l'ACADEMIE YES : Parvati Maeder mezzo soprano et Camille Thoorens piano Erard 1898

-Gabriel Fauré :
Cinq Mélodies de Venise sur des poésies de Verlaine
-Claude Debussy
Trois chansons de Bilitis sur des textes de Pierre Louÿs
-Francis Poulenc
Improvisation 15 : Hommage à Piaf
Les banalités sur des poésies d'Apollinaire
Montparnasse sur un poème d'Apollinaire
Les chemins de l’amour

Billets

0,00 

Sélectionnez votre tarif :

*Tarif réduit : Etudiants, Scolaires, Chômeurs, Minima Sociaux, Handicap et leur accompagnateur

Heure et lieu

22 septembre 2024, 11:30 – 12:30
Domaine des Frênes – Villa Viardot – 78380 Bougival
Accès par le parking de la Croix aux vents, au dessus de l’église de Bougival
Prendre le chemin forestier des Tilleuls

A propos de l'événement

Dimanche 22 septembre 15h30 :
Mélodies de Fauré à Poulenc avec les Lauréates de l’ACADEMIE YES :

Parvati Maeder mezzo soprano et Camille Thoorens piano Erard 1898

Gabriel Fauré (1845 – 1924)
Cycle des cinq Mélodies de Venise op.58 (1892) sur des poèmes de Verlaine (Ariettes oubliées)
Dédié à la Princesse de Polignac
Mandoline, En sourdine, Green, A Clymène, C’est l’extase

Claude Debussy (1862 – 1918)
Trois chansons de Bilitis (1899) sur des textes de Pierre Louÿs
La Flûte de Pan, La Chevelure, Le Tombeau des Naïades

Francis Poulenc (1899 – 1963)
Improvisation XV au piano « Hommage à Piaf » 1959
Banalités (1941) sur des poésies de Guillaume Apollinaire
Chanson d’Orkenise, Hôtel, Fagnes de Wallonie, Voyage à Paris, Sanglots

Montparnasse (1945) sur un poème autobiographique de Guillaume Apollinaire
Les chemins de l’amour (1941) sur des paroles de Jean Anouilh

 

PRESENTATION

Fauré – Le cycle des 5 mélodies de Venise
Le cycle des 5 mélodies de Venise marque un tournant stylistique dans les compositions de Fauré.
Il nomme ces pièces mélodies, par contraste avec les romances qu’il écrivit précédemment. Il abandonne la forme strophique pour privilégier l’inventivité de la ligne vocale. Il délaisse également les poètes romantiques, pour se tourner vers les parnassiens, ici avec Paul Verlaine.
À la princesse Edmond de Polignac, dédicataire de l’œuvre, Fauré écrit au sujet de« c’est l’extase » qu’il a tenté d’explorer là une forme nouvelle : « Après un thème initial qui ne reparaît plus, j’introduis pour la 2eme strophe un retour de Green, calme et radouci, et pour la 3e un retour de En sourdine exaspéré au contraire, encore plus intense et plus profond jusqu’à la fin. Cela forme une sorte de conclusion et fait des 5 mélodies une manière de Suite, une histoire… »

Debussy – Les Chansons de Bilitis
En 1894, paraît à Paris « Les chansons de Bilitis, traduites du grec pour la première fois par Pierre Louÿs ». Le livre rencontre un certain succès, avant que l’auteur ne révèle la supercherie, étant lui-même à l’origine des poèmes grecs et de leurs traductions et ayant inventé le personnage fictif de Bilitis.
On peut supposer que Debussy, ami proche de Louÿs, était dans la confidence.
Cependant, dans sa mise en musique des poèmes, on ne perçoit aucune ironie. On y retrouve au contraire l’imaginaire de la Grèce antique dans la culture française de l’époque. Avec ces poèmes, le compositeur abandonne le vers strict pour la prose. Le piano donne la structure régulière, sur laquelle la voix flotte librement.

Poulenc
Parmi les grandes figures de la mélodie française, Poulenc se démarque par sa fantaisie et sa spontanéité. Sa collaboration avec le baryton Pierre Bernac fut déterminante pour le compositeur et pianiste. Il lui écrivit environ 90 mélodies, qu’ensemble ils présentèrent au public pendant plus de trente ans. Parmi les poètes que Poulenc eut le privilège de rencontrer, Apollinaire occupe une place de prédilection dans ses compositions vocales.
Dans ses entretiens avec Claude Rostand, le compositeur confie ceci : « Lorsqu’il s’agit d’Apollinaire ou d’Eluard, j’attache la plus grande importance a la mise en page du poème, aux blancs, aux marges. Je me récite souvent le poème. Je l’écoute, je cherche les pièges, je souligne parfois d’un trait rouge le texte aux endroits difficiles. Je note les respirations, j’essaie de découvrir le rythme interne par un vers qui n’est pas forcément le premier. Ensuite j’essaie la mise en musique en tenant compte des densités différentes de l’accompagnement pianistique. J’attends parfois des jours, j’essaie d’oublier le mot jusqu’à ce que je le voie comme nouveau ».

Parvati Maeder et Camille Thoorens

Biographies

Parvati Maeder mezzo soprano

Parvati commence le violoncelle ainsi que le clavecin à l’âge de 8 ans. Après l’obtention de son DEM de violoncelle mention très bien elle est acceptée en chant lyrique au conservatoire du IXème arrondissement de Paris. Elle étudie ensuite à la Hochschule für Musik de Bâle dans la classe de Marcel Boone. Après son Bachelor, Parvati obtiendra deux masters à la Schola cantorum de Bâle dans la classe de Rosa Dominguez. Pendant son parcours, elle a eu l’occasion de participer à de nombreuses masterclasses, avec Alain Buet, Chantal Mathias, Amaya Dominguez, Lucile Richardot, Sébastien Daucé, Claire Lefilliâtre, Valérie Guillorit, Margreet Honig, Paul Triepels, Agnès Mellon, Andreas Scholl, Christina Schäfer, Flavio Ferri Benedetti, Anne Constantin. Elle a eu l’occasion de se produire à Paris, Amsterdam, Zurich, Bâle, Neuchâtel, Lausanne dans différentes formations allant du répertoire soliste aux ensembles vocaux

Camille Thoorens piano

Après avoir obtenu le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien ainsi que le Diplôme d’état de professeur de piano à l’ESMD de Lille, Camille Thoorens poursuit ses études à la Schola Cantorum de Bâle pour se spécialiser sur les pianos historiques, dans la classe d’Edoardo Torbianelli. C’est là également qu’elle s’intéresse plus spécifiquement au répertoire du Lied et de la mélodie, et elle y reçoit l’enseignement de Ulrich Messthaler et Jan Schultsz. À Bâle, Camille commence sa collaboration avec la mezzo-soprano Parvati Maeder. Ensemble, elles participent à plusieurs master-class, recevant notamment les conseils de Claire Lefiliâtre, Stéphane Fuget, Margreet Honig ou Thilo Dahlmann. À l’été 2023 elles intègrent le programme Young Europe Sings, qui leur permet de développer leur répertoire de duo, et de se produire en Slovénie, en Allemagne et en France.

Inscription à la liste d'attente Nous vous informerons quand des billets seront à nouveaux disponibles