Description
L’Arlésienne
Texte : Hervé Lacombe d’après Alphonse Daudet (Les Lettres de Mon Moulin)
Musique : Version pour piano de Georges Bizet
Isabelle Hurtin, récitante, Stéphanos Thomopoulos piano
Spectacle créé dans le cadre du Festival de Musique à Bougival, imaginé par Bénita Carteron, dans la Villa de Pauline Viardot, le 31 mai 2008.
Présentation
En 1872, Bizet écrit pour les représentations de L’Arlésienne, pièce en cinq actes d’Alphonse Daudet, une musique de scène ambitieuse de près d’une heure destinée à un ensemble instrumental et choral. Dans le même temps, le compositeur réalise une magnifique version pour piano de cette musique. Or, cette version n’a jamais été utilisée dans un spectacle.
Comme Daudet a conçu sa pièce à partir de petits contes tirés des Lettres de mon Moulin, j’ai eu l’idée de revenir à l’esprit initial de ce drame en réalisant une adaptation sous la forme d’une histoire racontée par un récitant, tout en suivant la trame sonore fixée par le compositeur.
Conteur et pianiste sont, à part entière, les acteurs du spectacle où s’entrecroisent la voix parlée et les différents numéros musicaux. Les mélodies populaires, que Bizet emprunte au folklore provençal (Air des Rois mages, Farandole), campent le décor. Le texte alterne ou se superpose à la musique. Dans ce jeu d’écho entre les mots et les sons, des thèmes reviennent, évoquent un lieu, dessinent le portrait d’un personnage, installent une atmosphère poétique ou encore intensifient les moments dramatiques…
Hervé Lacombe
Isabelle Hurtin, comédienne
Isabelle Hurtin est formée à l’Ecole L’Ouvroir (Antoine Vitez) au Théâtre national de Chaillot, et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris.
Elle entre au JTN et débute sa carrière d’actrice.
Elle joue dans de nombreuses pièces de théâtre, dans des rôles de renommé, des lieux prestigieux ou plus insolites. Elle a été dirigé notamment par Yves Beaunesne, Arthur Nauzyciel, Catherine Gandois, Ludovic Lagarde, Brigitte Jaques, Ivan Morane, Gilberte Tsaï, Amos Gitaï, Michel Fau, Jean Bouchaud, Régis Braün, René Jauneau, Anouche Setbon, Michel Rostain, Eric Sadin, Patrick Haggiag, Thomas Cousseau, Géraldine Bourgue, Youval Micenmacher, Ilham Bakal, Luc Laporte, Leslie Mitéran, Philippe Honoré, Stéphane Auvray-Noroy, Bruno Bisaro…, ainsi que dans ses spectacles.
Et à la Télévision et au cinéma pour Gérard Marx, Robert Bober, Roger Kahane, Jean-Louis Comolli, Stéphane Barbato, Jean- Claude Brisseau, Kevin Chemla, François Caillat, Hugo Bertin et Martin Lafaye, Martin de Thurah et Elena Pettiti di Roreto, Jérôme Debusschère, Catherine Vuillez, Alain Guillerme, Christophe Barbier, Patrick Gandrey-Retty, Claude Deflandre, Michel Lagrange…
Elle fonde et dirige la Compagnie du Ness. Plusieurs créations et mises en scène, dont la trilogie : La Machine Tchekhov en 2021, Les Lunes en 2019 et La Mouette en 2017.https://cieduness.wixsite.com/ness
Elle prête sa voix pour des documentaires dans plusieurs productions, pour des lectures, dans la chorale L’Ode. Elle enseigne l’art dramatique en Classe Préparatoire au Conservatoire (CRD Clamart et CRR Boulogne), pour le BAC théâtre au lycée, et dans d’autres écoles (Cours Florent, Centre des arts et de la scène, école acteurs artisans…)
Elle est aussi Jurée, notamment au CNSAD, au Prix Jeunes metteurs en scène 2020 Théâtre 13. Elle écrit « Les Îlots », récit littéraire, en 2021.
Stéphanos Thomopoulos
Après avoir étudié au Conservatoire national de Thessalonique en Grèce et à la Musikhochschule de Cologne en Allemagne, Stéphanos Thomopoulos travaille aux côtés de Jacques Rouvier et Marie Françoise Bucquet au CNSM de Paris, et de Hakon Austbo au Conservatoire d’Amsterdam. Il se perfectionne pendant deux ans auprès d’Aldo Ciccolini. Il est lauréat de concours internationaux et sélectionné par les fondations Blüthner, Yamaha et Kempff.
Stephanos Thomopoulos se produit dans des lieux prestigieux comme la Philharmonie, l’Ircam, la salle Gaveau, le Musée d’Orsay et le Musée du Louvre à Paris, le Concertgebouw d’Amsterdam, l’opéra Garnier de Monaco, l’Alti Hall de Kyoto, ou encore le Mégaron et l’Opéra National d’Athènes ou le Théâtre Antique d’Epidaure. Il est régulièrement invité à jouer avec les orchestres nationaux de Belgrade, Odessa, Chypre, l’Orchestre de Chambre Néerlandais, l’Orchestre de l’Opéra du Caire et tous les grands orchestres grecs.
Il se produit dans de nombreux festivals (Athènes et Epidaure, Santander, Amsterdam, Royaumont, Nohant, Manca, Chine…)
Parmi ses partenaires, on peut citer le Quatuor Arditti, Patrice Fontanarosa, Loïc Schneider, Anne Queffelec ou Shani Diluka. Il collabore et crée des œuvres de compositeurs (Gérard Pesson, Marc Monnet, Giorgos Koumendakis, Francesco Filidei, Alessio Silvestrin).
Il a déjà réalisé 9 disques, dont l’intégrale de l’œuvre de Iannis Xenakis pour piano seul chez Timpani, le 4ème concerto de Beethoven dans sa version de chambre, accompagné par le quatuor Varèse, ainsi que Makrokosmos de George Crumb pour le label du Printemps des Arts de Monte Carlo.
Son goût pour les projets expérimentaux et sa curiosité de toutes les formes d’expression artistique l’ont amené à s’impliquer dans des projets insolites, avec Lukas Hemleb dans l’adaptation scénique de la Marquise d’O de Kleist, dans l’ensemble Piandemonium (12 pianistes sur 6 pianos), où au centre des performances sur les pianos modifiés conçus par Tal Isaac Hadad dans le cadre de la FIAC 2011 et 2012 au Grand Palais à Paris. Il accompagne des films muets avec ses propres improvisations au Musée d’Orsay et au Musée du Louvre.
Stéphanos Thomopoulos est le premier pianiste en France à réaliser un Doctorat d’Interprète au CNSM sous la direction de Gérard Pesson. Il participe à l’ouvrage collectif « Performing Xenakis » (Pendragon Press). Il fait la préface pour la réédition des œuvres pour piano de Iannis Xenakis aux éditions Salabert.
Stéphanos Thomopoulos est professeur et coordinateur du département de piano au Conservatoire de Nice. Il est invité à donner des masterclasses dans le cadre du Printemps des Arts à Monaco, l’Académie Musicalta en France, le Music Village en Grèce, au Festival Boya en Chine.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.