L’Exposition (entrée libre)
ouverte de 14h à 19h . Jusqu’à 20h les soirs de concerts
Deuxième partie "Bougival à l'époque de Bizet "
Au milieu du XIXè siècle, Bougival connait un véritable “âge d’or” avec une étonnante concentration de célébrités de l’époque, peintres, musiciens, écrivains. La région est belle et, grâce au premier train à vapeur qui relie la Gare St Lazare à St Germain en Laye à partir de 1837, son accessibilité semble miraculeuse.
Bougival devient une petite ville à la mode, où les gens riches et célèbres veulent avoir «une campagne».C’est ainsi que Pauline Viardot et son ami Tourgueniev vont s’y installer après la défaite de 1870 qui leur interdit de rester à Baden-Baden.
Tourgueniev est une des figures les plus
appréciées des milieux littéraires parisiens
de la deuxième moitié du 19ème siècle.
Il découvrit la France en 1845, dans le
sillage de Pauline Viardot qu’il ne quittera
guère jusqu’à sa mort. Sa célébrité,
immense au XIXème siècle, a été ensuite
éclipsée par le rayonnement de
Dostoïevsky, de Tolstoï et de Tchékov.
A l’aube du XXIème siècle, il semble qu’on
redécouvre son importance.
Pauline Viardot, petite soeur de la Malibran, disparue tragiquement à 28 ans, devenait à son tour la chanteuse la plus célèbre de l’époque, la Callas du 19ème siècle.
Quand ses amis parlaient d’elle, ils employaient le terme de “génie”. Et les amis s’appellaient Liszt, Musset, George Sand, Chopin, Delacroix, Tourgueniev, Gounod, Berlioz, Renan, Schumann,Maupassant, Brahms, Saint Saens, Fauré et combien d’autres! ...
Les salons de Pauline Viardot ont toujours été des lieux de rencontres chaleureux et gais pour les musiciens, les peintres, les écrivains, les hommes politiques de l’époque. C’est à Bougival que Pauline fera à son ami Saint Saens la bonne surprise de monter Samson et Dalila que l’Opéra venait de refuser.
