Acte IV
La tragédie commence avec les critiques assassines de la presse du lendemain et se termine avec la mort brutale de Bizet, trois mois après.
En 1875, tous les journaux ont une rubrique consacrée à l’art lyrique et la veille, tous les critiques étaient présents, hélas !: il n’est guère question que de morale dans leurs articles : Carmen est un personnage inacceptable sur une scène française “ une bohémienne, une sauvage (...) en un mot la véritable prostituée de la bourbe et du carrefour”.
Pour la première fois de sa vie semée d’échecs, Bizet réagit mal. Epuisé par la tension ds mois précédents, il tombe malade d’une grave angine comme il en avait souvent et n’a qu’une idée : retourner à Bougival “j’y respirerai mieux !”.
Contre l’avis de tout le monde, il y retourne à la fin de mai, se baigne dans l’eau glacée de la Seine et meurt trois jours après.